VIE DEMOCRATIQUE
C'est le mur des lamentations ce congrès des maires de la Drôme!
L'Etat serait responsable de toutes les difficultés actuelles ! Ce sont les mêmes maires qui expliquent ensuite aux citoyens qu’il faut se responsabiliser…Sage conseil...
Mais qu’ont fait tous ces élus, souvent critiques sur l’écologie, pour anticiper la crise de l'énergie ?
24 octobre 2022
Isoler les bâtiments publics et les écoles, au lieu d’ajouter de la climatisation, constat d’inefficacité et aveu d’inaction ? Développer les énergies renouvelables au lieu d’autoriser toutes ces enseignes lumineuses, sans compter les écrans publicitaires ? Qu'ont-ils fait pour gérer la ressource en eau, créer des petites réserves d’eau comme nous le suggérons depuis des années et désimperméabiliser les sols pour favoriser le stockage de l’eau au lieu de multiplier les équipements coûteux ? Qu'ont-ils fait pour favoriser une agriculture de qualité bio au plus près des habitants en ouvrant des terres au maraîchage au lieu d’autoriser toujours plus de lotissements ?
Le développement actuel des communes repose actuellement sur de nouvelles habitations, de nouveaux équipements qui nécessitent toujours plus d’infrastructures, de réseaux à entretenir, des dépenses d’exploitation.
Et on voit ainsi apparaître des équipements coûteux comme le centre aqualudique de Valence anachronique après seulement quelques mois de fonctionnement! Au niveau du département, le projet des sublimes routes du vercors cherche à augmenter le tourisme et donc densifier la circulation routière dans le massif, en y créant des parkings!
Les maires évoquent des difficultés financières pour leurs communes ? Or, les bases fiscales augmentent de 3.5%, dans le même temps, les taux de la fiscalité ont augmenté dans les 2/3 tiers des communes.
Les maires évoquent une explosion des coûts de l’énergie, rappelons simplement que la loi NOME du 7 décembre 2010 (sous mandat de Nicolas Sarkozy) a interdit l’accès des collectivités aux tarifs régulés de l’énergie. Et finalement, l’Etat va compenser partiellement des hausses du coût de l’énergie dans plus de 40% des communes.
Il est temps pour l’avenir de repenser les investissements, moins de béton, moins de goudron, hors de prix, et générant des coûts de fonctionnement jamais anticipés. Il faut davantage réhabiliter l’ancien. Et surtout, la nature coûte bien moins cher, y compris la nature en ville. Alors, il est temps de s’y mettre!